Le Carnaval de la Vega est internationalement connu et au niveau mondial vient de suite après le Carnaval de Rio de Janeiro, Trinidad & Tobago et Santa Cruz de Tenerife.
Il est toujours inauguré le jour du Saint Sébastien, le 12 janvier. Il existe depuis 1510 et c'est le carnaval le plus coloré de la République dominicaine, avec le personnage central du diable boiteux. Il reçoit plus d'un million de personnes. C’est le plus pittoresque et le plus fou du pays; chaque dimanche de février (et surtout le 27 du mois, jour de la fête nationale). Festival des masques tout à la fois les plus monstrueux et les plus beaux, explosion des couleurs les plus crues, les plus expressives. Les groupes, sponsorisés par les grandes firmes dominicaines, participent à des concours de costumes, de masques et de danses.
Ouïes sensibles, attention, sans doute n’aurez-vous jamais infligé autant de décibels à vos oreilles que lorsque vous parcourrez l’avenue José Horacio Rodriguez où se déroule le défilé. Des milliers de personnes se retrouvent pour une fête extraordinaire.
Le défilé commence entre 16h et 17h, et la fête endiablée se poursuit jusque fort tard dans la nuit endiablée de La Vega.
Auteur : fviossat
Le jour des Rois
6 janvier : jour des Rois.
La République Dominicaine suit encore des cérémonies authentiques pour célébrer Noël. L'originalité de cette fête vient des différentes commémorations célébrées dans le pays.
Occasion tant attendue pour se retrouver en famille et s’offrir des présents, la naissance de Jésus invite à revisiter les spécificités de la culture Dominicaine.
Parmi les singularités qui démarquent les pratiques de la République Dominicaine figure la date de remise des cadeaux, elle a lieu le 6 janvier dans tout le pays, sauf à la capitale où la remise des cadeaux a lieu le 25 décembre.
Une autre tradition se perpétue :"Los Angelitos" (les anges). Chaque jour, une semaine avant Noël, les Dominicains distribuent de façon anonyme un petit cadeau à la personne de son choix, qui sera différente chaque jour.
Le 6 janvier, les cadeaux sont distribués de la même façon mais cette fois-ci à "visage découvert".
Fête des pères
Fête célébrée le dernier dimanche de juillet.
Fête de Notre-Dame de la Mercedes
Pèlerinage à l’église de Saint-Cerro, une colline proche de La Vega, en l’honneur de La Virgen de Las Mercedes, Sainte Patronne des villages Dominicains.
Jour férié.
Naissance de Juan Pablo Duarte
Jour anniversaire de Juan Pablo Duarte « Père Fondateur de la Patrie ».
Son anniversaire est célébré le lundi le plus près de cette date. À cette occasion, les défilés militaires et les fanfares se retrouvent dans la place publique du parc Duarte pour l’honorer en chanson, avec « l’hymne à Juan Pablo Duarte ». Sa tombe est située dans le magnifique mausolée El Altar de la Patria, dans la zone coloniale de Saint-Domingue. C’est une visite à faire toute l’année. Les guides officiels vous raconteront brièvement la vie de Juan Pablo Duarte et des autres pères fondateurs de la République dominicaine.
Juan Pablo Duarte est né le 26 janvier 1813 à Saint-Domingue dans le barrio de Santa Barbara dans la rue Isabel la Catolica (sa maison est aujourd'hui un musée). Il est le fils de Juan José Duarte , un détaillant espagnol né en Espagne, et Manuela Diez y Jiménez, originaire de la région d'El Ceibo de la République dominicaine.
Sa famille a quitté la République Dominicaine en 1801, lorsque les troupes haïtiennes, Toussaint Louverture, ont pris possession de la ville. Ils ont alors fui à Puerto Rico.
Duarte a excellé dans son travail scolaire et a été éduqué par l'un des meilleurs professeurs de l'Université de Santo Domingo : Docteur Juan Vicente Troncoso. Excellent étudiant, sa famille l'envoie à New York. On ne sait pas combien de temps il y a vécu, mais visiblement un certain nombre d'années en raison de sa maîtrise des langues.
En 1831 ou 32, il revient à Saint-Domingue et travaille dans l'entreprise de son père. Juan Pablo, ayant une personnalité à part et une grande vie sociale, il devient vite une personnalité bien connue et a assiste à toutes les fonctions importantes de l'époque. Il est très patriotique et qu'il n'aime pas la présence des Haïtiens dans le pays.
Duarte commence à organiser le mouvement historique contre la domination Haïtienne. Sa philosophie : " entre Dominicains et Haïtiens une fusion n'est pas possible» . Cette impossibilité ne vient pas de différences raciales, mais des moyens culturels que la société dominicaine élaborait à ce moment, Il a fondé ses idées sur les doctrines politiques de l'époque qu'il a appris en Espagne, le romantisme, le libéralisme, le nationalisme et le socialisme idéaliste .
Duarte a aidé à organiser une société secrète, " La Trinitaria " le 16 Juillet 1838, dont le premier parmi les membres étaient Juan Pablo Duarte, Juan Isidro Pérez, Pedro Alexander Pina, Maria Ruiz, José Maria Serra, Benito González, Felipe Juan Nepomuceno et Alfau Ravelo, mouvement qu'il a dirigé. Ce dernier fut le mouvement réformiste dans la ville de Santo Domingo, les combattants pour l'indépendance dont la devise était "Dios, Patria y Libertad" : "Dieu, Patrie et Liberté".
Lorsque la révolution contre Jean -Pierre Boyer, le président Haïtien , qui contrôlait la partie orientale de l'île, a commencé en 1843 et a échoué, Duarte et ses compagnons furent emprisonnés , puis sont entrés dans la clandestinité et, enfin, ont été contraints de quitter le pays. Pendant ces périodes , on pense que c'est à ce moment de la constitution de la République dominicaine a été écrit par Duarte. Le Manifeste de l'Indépendance a ensuite été affiné par d'autres membres de la Trinitarios y compris Francisco del Rosario Sánchez, Ramón Matías Mella, Tomás Bobadilla.
Le 27 Février 1844 une autre tentative a été faite pour s'emparer du pays de la domination Haïtienne. Cette-ci a réussi. Le pays a proclamé à nouveau son indépendance et prend le nom República Dominicana (République dominicaine) .Une constitution calquée sur celle des États-Unis n'a été présentée qu'en Novembre 1844.
Duarte ayant perdu contre son adversaire le Général militaire Pedro Santana le 12 juin 1844, fut banni, et resta en exil pendant de nombreuses années. Il ne revint sur l'île que pendant la guerre de la Restauration (1864) contre l'Espagne. Il a pris part à la lutte qui s'est terminée en 1865, dans le rétablissement de la République. Duarte a été envoyé en mission à l'étranger, et il est mort à Caracas au Venezuela, le 15 Juillet, 1876 à l' âge de 63 ans.
Fête de l’Indépendance Nationale
C’est le jour de la fête nationale durant laquelle on commémore l’indépendance du pays. Cette journée fériée propose un défilé de militaire à Saint Domingue.
C’est également au mois de février que se tient le carnaval. Il offre aux spectateurs un spectacle coloré, musical et rempli de joie. Cette fête reflète l’état d’esprit enjoué et toujours prêt à faire la fête des Dominicains. Des chars défilent dans les rues, les habitants sont déguisés et masqués, chaque région a ses propres traditions.
aera Baoruco
La República Dominicana se divide en cuatro grandes áreas turísticas. Norte-Ouest.Nord Est.Sud Est.Sud-West. (Correspondiente a una estrategia del gobierno real.)
Algunas jurisdicciones, como esto no presentan necesariamente un mayor interés turístico, Si no aparece nada abajo ..... Le remitimos a las regiones administrativas vecinas, o en detalle para cada región administrativa (si se requiere un interés de "pasaje" y nosotros creemos, estamos trabajando duro!) .... ciudades, lugares, hoteles, restaurantes, excursiones .... a continuación, haga clic en la región y aparecen detalles!
Enlaces vecinas regiones Región Suroeste: Elías Piña, Independencia, Barahona-Pedernales Azua-San Juan-José de Ocoa Peravia, Monseñor nueva.
Provincia Bahoruco, creada en 1943, la principal ciudad de Neiba.
Dos regiones entre el lago Enriquillo y Sierra de Neiba o encaramado a 2.279 metros de altura el Monte Monte Neiba supervisa otra Monte Bonito a 1.822 metros, se va a entender una región montañosa que se encuentra en su viaje de regreso a Lago Enriquillo Tome sus aldeas tiempo son bellos paisajes de todo, una interesante vuelta hacia Barahona. Lire la suite
Itinerario Ruta Bani-Azua
Itinerario Ruta Bani-Azua
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Rencontre avec l’historien de Las Terrenas
Entretien avec Las-terrenas Live
Pierre FAYET est né en 1940 à Montauban, par erreur comme il dit car il se reconnaît plutôt parisien dans l’âme.Rencontre avec l’Historien de Las Terrenas, la Mémoire du village et l’Expert qui vous guidera dans les mangroves du Parc de Los Haïtises.
LTL:Bonjour Pierre. Alors racontez-nous, qu’avez-vous fait de vos 20 ans ?
Pierre FAYET:Après 3 ans de Service Militaire, j’ai démarré comme Cadre dans une Société, et ce pendant une dizaine d’années. Puis j’en ai eu assez et j’ai lâché la cravate pour le Club Med. Cela m’a permis de voyager et travailler un peu partout sur la planète.
LTL:Un peu partout jusqu’à arriver en République Dominicaine ?
Pierre FAYET:Oui je suis arrivé en 1980 pour travailler au Club Med de Punta Cana pendant deux ans. Au terme de ces deux ans, cela faisait dix ans que je travaillais pour le Club Med et j’ai eu l’opportunité de prendre un poste de Directeur d’hôtel dans les Grenadines pendant deux ans. En rentrant en France, je me suis souvenu de Papi, un ami d’enfance que j’étais allé visiter à Las Terrenas pour quinze jours de vacances. L’idée fait son chemin et en 1985 j’arrivais au village, bien décidé à exercer mon métier : le tourisme.
LTL:À quoi ressemblait Las Terrenas lorsque vous êtes arrivés ?
Pierre FAYET:Pour imaginer un peu, à l’époque il n’y avait que le Tropic Banana soit 20 chambres, pas de piscine, pas de tennis, Casa Niña : le bouge dominicain à 50 pesos la chambre) et Diny, le seul hôtel dominicain. En fait, Las Terrenas se réduisait au Village des Pêcheurs et à la Louisiane (quelques baraques en bord de plage, sur 100 mètres, pour ceux qui ne connaissent pas).
Il n’y avait pas de route bitumée, que des pistes en terre. Pas de luz y fuerza (l’EDF locale), pas de téléphone, justes des lampes à pétrole et des générateurs.
C’est grâce à Monsieur DARTOUT, un français et l’appui d’un dominicain : el Señor ORSINI-BOSCH (neveu de Juan BOSCH), que l’électricité a été installée à Las Terrenas en 1994. La fée électricité eu l’effet d’une bombe dans le village reculé, loin des progrès technologiques et accéléra son développement de façon fulgurante.
En même temps qu’il repense à ces années, les visages reviennent également et Pierre a une pensée émue pour tous ses amis disparus au cours de ces 20 dernières années.
Pierre, qui a toujours aimé écrire, est à l’origine du premier petit guide de Las Terrenas. Mais c’est en 1998 que son talent d’écrivain va passer sous les yeux de milliers de lecteurs.
LTL:Pierre, comment devient-on rédacteur du Guide du Routard en République Dominicaine, surtout quand celui-ci n’existe pas ?
Pierre FAYET:En effet, l’Édition sur la République Dominicaine n’existait pas encore. C’est pourquoi cette année là j’ai fait la démarche à mes frais de retourner à Paris pour rencontrer le PDG du Guide du Routard, accompagné d’une étude de budget
LTL:La suite… ?
Pierre FAYET:En 1999 sort la 1ère Édition. Sur 150 pages de République Dominicaine, j’ai réussi à en placer 30 sur la Péninsule de Samana…
LTL:Quel est l’impact du Guide du Routard ?
Pierre FAYET:Les conséquences sont immédiates et les premiers touristes « lecteurs » arrivent en 2000. Même encore aujourd’hui, 80% de mon chiffre d’affaire des excursions des Cascades de Limon et du Parc de Los Haïtises est réalisé grâce au Guide du Routard. Il faut savoir que le Guide du Routard est essentiel pour le voyageur. Je me souviens en 98, après un passage au Brésil, je suis allé au Pérou où j’ai été braqué par des voleurs. Je me suis retrouvé sans le Guide qui était dans le sac volé, ce qui a eu pour conséquence mon départ du pays par manque de ce support et de ses informations.
À Las Terrenas c’est un peu différent car il y a beaucoup de français, c’est rassurant. Tellement, que certains français qui viennent s’installer un an ou deux ici, ne passent pas la barrière de la langue espagnole…
LTL:Parlez-nous du Parc de Los Haïtises et de l’excursion dont vous êtes le guide expérimenté
Pierre FAYET:Le Parc s’étend sur plus de 200 Km2. Il héberge une faune propre aux marécages des côtes Caraïbes : frégates magnifiques, albatros, pélicans, vautours, mouettes, colibris, perroquets, lamantins, tortues et rongeurs. Également une flore intéressante à observer : forêts de palétuviers, tunnels de verdure, mangrove rouge et plantes médicinales, ainsi que de très belles falaises en roche corallienne qui émergent au milieu de la baie. Le paysage rappelle parfois celui de la baie d’Along (au Vietnam), toutes proportions gardées, bien sûr. Nous naviguons au milieu des îlots rappelant (en plus petit) les fameux mogotes de la baie de Phang Na (en Thaïlande), dans les mangroves aussi, au milieu des palétuviers, ces « arbres-racines », pittoresques forêts d’entrelacs qui, selon les indiens d’autrefois, les protégeaient des ouragans. Enfin, on met pied à terre de temps à autre pour visiter des grottes. Pour info, c’est depuis cette gigantesque baie fermée (du côté de Samaná) que Christophe Colomb quitta l’Amérique.
LTL:Que peut-on découvrir d’autre ?
Pierre FAYET:L’une des attractions du Parc justement, ce sont les grottes, habitées il y a environ 1000 ans par les Amérindiens, qui y ont laissé des dessins rupestres (pictographes) et de très belles gravures (pétroglyphes). La Cueva Arena est l’une des plus connues. On y accède par une charmante petite plage où se trouvent la maison des gardiens et quelques tables de pique-nique. De là, un un petit chemin de sable mène à la grotte. À l’entrée, d’étonnantes têtes sculptées, dont une en très bon état. À l’intérieur, 3 petites salles habitées par des chauves-souris. Plus loin (il faut reprendre le bateau), perdu dans la forêt, la vaste Cueva de la Linea, célèbre pour ses centaines de dessins, représentant des hérons, baleines, chauves-souris, enfants, bateaux à voile (figurant, paraît-il, l’arrivée des Espagnols !), personnages rigolos, etc.
LTL:Quelle était la technique utilisée pour peindre ces dessins ?
Pierre FAYET:Les indiens utilisaient un mélange de carbone, de jus de fruits et de graisse de Lamentin, ce qui explique l’excellent état de conservation de ces dessins et nous donne des explications sur leur vie.
LTL:Combien de temps dure la promenade ?
Pierre FAYET:Nous terminons par le Cayo de los Pajaros (l’île aux oiseaux) qui fait le régal des photographes, quand on sait que plus de 100 espèces différentes d’oiseaux vivent dans le Parc. Comptez 5 heures environ. Nous partons de Sánchez vers 9h30 pour être de retour vers 15h-15h30.
LTL:Merci Pierre pour toutes ces anecdotes et histoires de Las Terrenas. Je reviendrai vous voir pour un « Spécial Las Terrenas » dans quelques semaines car je ne pourrai pas tout entrer sur deux pages ce mois-ci…
Si vous voulez découvrir l’autre face du Parc de Los Haïtises, ce spécialiste qu’est Pierre FAYET, installé ici depuis 20 ans, organise l’excursion une fois par semaine, en général le vendredi (à vérifier avec lui).
Il emmène (aujourd'hui son succésseur Nicolas de Flora Tours), sur réservation, des petits groupes francophones. Auteur d’un petit livre à ce sujet, c’est un véritable passionné. C’est dans cette zone inviolée où peu de personnes ont pénétré, que les derniers indiens Taïnos sont morts au début XVIe siècle.
Les amateurs de cette aventure humaine ne seront pas déçus par le côté historique et géopolitique des explications données. Il vous racontera les Taïnos, vous montrera leurs traces, vous traduira leur art et s’il vous reste du temps.